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sur le Web sur les blogs de Mr Vertigo

jeudi, juin 29, 2006

Introduction au langage H.T.M.L. ou comment démarrer sur de bonnes bases

Que vous décidiez de vous lancer dans un projet de site Internet dynamique via un CMS comme SPIP ou un projet de site statique via votre éditeur de texte ou un logiciel de Wysiwyg tel que Dreamweaver, vous n’échapperez à ces quatre lettres : H.T.M.L.

Et pour cause ! À ce jour, seul ce langage de balisage vous permet l’affichage de contenu sur l'ensemble des navigateurs Web présents sur le marché. Alors, mieux vaut le maîtriser et surtout en connaître ses limites afin d’être sûr de savoir ce que vous allez proposer à l’affichage.

L’ « Hypertext Markup Language », dont la première illustration concrète fut mise en ligne le 6 août 1991 par son inventeur Tim Berners-Lee, avait pour première ambition de proposer à l’affichage des contenus textuels structurés et liés entre eux via la notion de lien hypertexte.

Par la suite, les développeurs de sites Internet de la première heure, associés à des créatifs issus de l’univers du support papier, ont très vite voulu transgresser et contourner toutes les règles de ce langage pour avoir la possibilité de produire des pages Web de plus en plus esthétiques en reprenant les règles de l’Edition au sens traditionnel du terme. La notion de « Web design » est ainsi née et, de transgressions en transgressions, le langage H.T.M.L. est devenu par la même occasion le « langage fourre-tout » que l’on connaît aujourd’hui.

« Langage fourre-tout » dans lequel le contenu et les notions de mise en page se sont retrouvées tellement imbriquées qu’il était devenu impossible de les dissocier.

A titre d’exemple, le balisage créé au départ pour la création de tableaux de données fut très vite utilisé pour permettre le placement d’éléments graphiques ou de contenu textuel à des endroits précis de la page rendant ainsi la mise en page indissociable du contenu à afficher.

Mais plus grave que l’aspect « brouillon » de ces fichiers, le Web risquait de perdre de son caractère universel car, pour ne rien arranger à ce constat, des écarts de langages initiés par certains éditeurs de moteurs de rendu comme Windows avec Trident ont rendu l’affichage Web de plus en plus compliqué à gérer via l’ajout de balisages propriétaires.

Face à cette situation alarmante, le « World Wide Web Consortium », garant des différentes normes de communication Internet, a donc pris l’initiative de stopper ce mouvement et de mettre ainsi de l’ordre dans une situation ou le réseau mondial se remplissait chaque jour de millions de fichiers H.T.M.L. construit en dépit du bon sens et rendant la lecture des sites Web de plus en plus difficile pour l’internaute Lambda. Le trouble était tel que certains éditeurs de site Internet sont arrivés au stade de devoir suggérer l’utilisation de tel navigateur Web plutôt que tel autre pour la consultation de leur contenu.

Le W3C amorce le mouvement vers un Internet à l’affichage plus universel dès 1996 en initiant un nouveau langage complémentaire au H.T.M.L. et répondant au nom de « Cascading Style Sheets » (les C.S.S. pour faire court ou encore « feuilles de style » en français). Derrière ce concept c’est alors clairement la notion de séparation entre le contenu et sa mise en page qui est proposé.

Dix ans et deux versions plus tard (la version C.S.S.2 actuellement en vigueur apparaît en mai 1998) les feuilles de style ont atteint l’âge de la maturité et permettent aux développeurs Web d’aujourd’hui de séparer totalement le contenu des pages Web de leur mise en page. Ainsi le H.T.M.L. peut retrouver sa vocation de départ : proposer au navigateur Web l’affichage de contenus textuels reléguant le rôle de l’ « habillage » des pages aux C.S.S.

Mais ce rôle de simple afficheur de données textuelles est loin d'être assimilé par tous et beaucoup de développeurs Web continuent à utiliser l’H.T.M.L. comme un langage « fourre-tout ».

Il ne tient donc qu’a vous de prendre part à ce mouvement initié par le W3C qui préconise un affichage Web universel et accessible à tous par le biais d’une écriture de fichiers H.T.M.L. propre qui s’appuie sur les feuilles de Style pour la mise en page.

L’illustration parfaite de ce mouvement est, selon moi, incarnée par le projet collaboratif Zen Garden que je vous encourage à consulter avant même d’écrire la moindre ligne de code H.T.M.L. pour votre futur projet de site Web.

Mr Vertigo

jeudi, juin 01, 2006

SPIP tourne en boucles pour afficher vos données

Maintenant que vous êtes face à votre page blanche tel un écrivain, il va falloir la remplir. C’est à ce moment précis que la notion de site Web dynamique rentre en scène.

En effet, la grande différence avec un site Web dit « statique » réside dans le fait que le contenu éditorial à afficher n’est pas physiquement inscrit dans votre page. Il est stocké dans une base données et par le biais de scripts, on y fait appel.

Cette base de donnée, c’est celle que vous aviez créé lors de l’installation de SPIP et qui contient 50 tables. Il va falloir maintenant aller y chercher les données dont vous avez besoin. Pour cela SPIP à crée pour vous un langage de « boucles » qui lui est propre.

Pourquoi parle-t-on de boucles ?

Tout simplement parce que les petits scripts que vous allez installer de façon très simple vont tourner en boucle jusqu'à extraire de la base de données l'ensemble le contenu dont vous avez besoin.

Attention ! Une boucle SPIP, ce n’est ni du HTML ni du PHP mais bien un langage propre à SPIP mais facile à manipuler.

Voici une première boucle SPIP très simple qui va vous permettre d’afficher, les uns sous les autres, l’ensemble des articles contenu dans votre base de données avec leur titre, leur chapeau et leur contenu texte respectif :

<BOUCLE_article(ARTICLES)>
<h1>#TITRE</h1>
<h2>#CHAPO</h2>
<div>#TEXTE</div>
</BOUCLE_article>

Pour se faire, dans la page « sommaire.html » que vous avez créé avec la note précédente, supprimez « Ma page sommaire » et inscrivez à la place, entre les balises , les cinq ligne de codes ci-dessus.

En lançant votre projet sur un navigateur Web vous devriez voir s’afficher l’ensemble des 4 articles que vous avez intégré dans l’interface d’administration SPIP en suivant la note « Intégrez vos premières données SPIP dans l’interface d’administration Ecrire ».

On parle alors de contenu « dynamique ». Un contenu dont les données vont être manipulées non pas à partir de votre fichier « sommaire.html » mais à partir de l’interface d’administration « Ecrire » (monsitespip.com/ecrire/).

Ainsi, lorsque l’apparence de vos pages vous conviendra, vous n’aurez plus besoin de toucher à vos fichier html pour mettre à jour le contenu de votre projet. Seul de l’interface d’administration « Ecrire » comptera.

Essayons de modifier des données en allant sur monsitespip.com/ecrire/ sans toucher au code source du fichier sommaire.html

Ouvrez une nouvelle fenêtre de navigateur Web en laissant la page publique affichée puis entrez dans l’interface « Ecrire » et allez modifier le titre de l’article 1.
N’oubliez pas de valider vos changements en cliquant sur le bouton « Enregistrer » tout en bas.

Lorsque c’est fait, revenez sur la fenêtre de la partie publique qui affiche vos quatre article et « recharger » la page. Le nouveau titre modifié devrait apparaître à la place de l’ancien.

Maintenant revenez dans l’interface « Ecrire » et ajoutez un cinquième article dans la « Rubrique 2 ». Validez-le en sélectionnant « publier en ligne » puis recharger la page du navigateur affichant les quatre articles. Le cinquième article devrait apparaître.

Vous venez ainsi de prendre le contrôle de l’affichage d'un site Web dynamique via une base de données.

Et en apprenant à maîtriser les boucles SPIP et leur manipulation, vous apprendrez à maîtriser l’affichage de votre contenu.

Mr Vertigo