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sur le Web sur les blogs de Mr Vertigo

jeudi, janvier 18, 2007

Un site Internet pour les Justes de France

Suite à plusieurs mois d'absence sur ce blog, me voilà de retour pour vous annoncer la mise en ligne du premier site Internet développé par les équipes d'iFabrique avec la collaboration de Scanbook Studio pour la partie « web design » et de Safety-Host pour l'hébergement.

Après plusieurs semaines de travail, afin de trouver le bon équilibre entre un design élégant, une interface fonctionnelle et la mise en valeur d'un contenu riche contribuant au devoir de mémoire,


www.yadvashem-france.org devient le site officiel du Comité français pour Yad Vashem.

Cettte association loi 1901 fondée en 1989 a pour objectif :
  1. Faire reconnaître et honorer les Justes des Nations ;
  2. Collecter les noms des victimes de la Shoah ;
  3. Favoriser la transmission de l'histoire de la Shoah .
De ce fait, le Comité français pour Yad Vashem a décidé de mettre en ligne ce nouvel espace Internet, consacré aux Justes de France, le jour de leur entrée symbolique au Panthéon.

En effet, ce soir à 18h, une cérémonie ce tiendra au Panthéon en présence notamment de Jacques Chirac et Simone Veil afin dévoiler une plaque en leur honneur dans la crypte auprès des grands hommes que compte ce pays.

Lié à l'actualité ce site à été conçu pour mettre en lumière les personnes non-juives qui, malgré les grands risques encourus pour eux-mêmes et leurs proches, ont aidé des juifs au moment où ils en avaient le plus besoin.

Je vous laisse donc découvrir ce nouvel espace Internet et je vous donne rendez-vous très bientôt pour continuer à vous informer de mes travaux via iFabrique.

Mr Vertigo

lundi, août 07, 2006

Bientôt sur iFabrique : SPIP 1.9, le dossier complet et un premier projet pro

Avant de continuer à développer dans ce blog la création de squelettes SPIP via le H.T.M.L. et les C.S.S. et d'écrire ainsi le chapitre 3 de ce dossier, je me devais de reprendre les chapitres 1 (Installer SPIP) et 2 (Prenez la main sur l'affichage de votre projet) pour les mettre à jour par rapport à l’arrivée de SPIP version 1.9.

En effet, depuis le 1er juillet dernier, il n’a échappé à personne que la version 1.9 de SPIP était devenue la version officielle.

Rien ne vous empêche de continuer à utiliser la version antérieure 1.8, surtout si votre projet tourne déjà avec celle-ci mais si vous êtes sur le point de démarrer un nouveau projet, autant ce lancer tout de suite avec SPIP 1.9.

L’événement majeur de ce version 1.9 reste en apparence l’abandon de l’extension « .php3 » au profit de « .php » et avec elle, l’abandon dans la foulé des couples de fichiers squelettes « .php3/.html » au profit d’une architecture plus simple, plus « élégante » mais quelque peu déroutante pour les habitués des versions antérieurs. Mais nous verrons dans les notes qui vont suivre, qu'au delà de l'aspect structurel du système, SPIP 1.9 recèle un grand nombre de nouveaux trésors.

Ainsi, avant de me lancer dans la rédaction de nouvelles notes, l’ensemble des articles précédents concernant SPIP sera repris pour coller à la version 1.9.

Autre information majeure concernant ce blog, la réalisation du premier projet « SPIP » entièrement réalisé par iFabrique en collaboration, pour la partie design, de Scanbook Studio.

Ce projet est en cours de développement via SPIP 1.9 et constitue le point de départ pour la création de produits Web professionnels « Made by iFabrique ».

Enfin, l’été et les vacances passant par là, si quelques mises à jour vont venir agrémenter le blog, c’est surtout la rentrée de septembre 2006 qui s’annonce riche en événements…

À suivre…

Mr Vertigo

lundi, juillet 31, 2006

SPIP 1.9 : Le fichiers « index.php », votre point de départ

Attention : Si vous utiliser la version 1.8 de SPIP, je vous invite à consulter l'article suivant : Les fichiers « index.php » et « index.php3 » : votre point de départ avec SPIP. Ceci dit, si vous démarrez un projet avec SPIP, je vous conseille fortement devous lancer avec la dernière version : SPIP 1.9.

A l’installation, SPIP 1.9 c’est 1 base de données composée de 39 tables pour le contenu, 26 dossiers et 678 fichiers pour l'affichage et la présentation du contenu.

Maintenant à vous de jouer ! A vous de personnaliser le tout afin que votre futur site Web soit à votre image…

Explorons les fichiers livrés et essayons de comprendre comment tout ça fonctionne.

A la racine de votre site SPIP, c'est-à-dire à la racine du dossier dans lequel vous avez l'avez installé, vous dénombrez 9 fichiers et 6 dossiers. Parmi eux, votre point de départ, le fichiers « index.php ».

Le rôle du fichier « index » dans un projet Web

Comme dans toute maison, il faut une porte d'entrée. Le fichier « index » est la porte d'entrée de tout site Internet.

Lorsque vous tapez l’adresse d’un site Web dans votre navigateur Web sans indiquer de nom de fichier spécifique (« www.monsite.com » ou « www.monsite.com/mon_projet_spip/ »), le serveur Web appelé recherche un fichier « index », une porte d'entrée.

La plupart des serveurs sont configurés pour chercher par défaut le fichier « index.html ». S'il ne trouve pas, il cherchera le fichier « index.htm », puis le fichier « index.php » (si il s’agit d’un serveur Apache), ainsi de suite jusqu'à qu’il finisse par trouver un fichier « index ».

Si aucun fichier « index » n’est présent, il affiche de façon abrupte l’arborescence des fichiers et dossiers présents sur le serveur. Mais la plupart du temps, les réglages de sécurité sur les serveurs sont là pour palier à ce manque et renvoyer, si aucun « index » n’est présent, une page blanche, voir un message d’erreur.

Intéressons nous donc à ce fameux « index.php », votre porte d'entrée

Ne soyez pas timide, ouvrez le fichier index.php avec un éditeur de texte .

Au passage, si vous décidez d'adopter la « développeur attitude », sachez que l'éditeur de texte deviendra très vite votre meilleur ami. Le Bloc-note de Windows Xp et TextEdit sous Mac OS X sont extrêmement basics et risque de vous décourager très vite à lire ou écrire des lignes de codes. C'est la raison pour laquelle, je vous invite à découvrir deux excellents éditeurs de texte qui, selon les types de fichier lus, mettront un peu de couleur et de structure pour la lecture de vos fichiers sources :
  1. Sumltron, éditeur de texte évolué pour Mac OS X
  2. Notepad++, éditeur de texte évolué pour Windows Xp
Vous aurez alors la surprise de voir que ce fichier ne contient que deux lignes. L’une correspondant au commentaire du code et débutant ainsi par le caractère « # » et l’autre au code proprement dit :

# appel SPIP
include ('spip.php');

A travers la fonction « include », la page « index.php » récupère simplement le code source du fichier « spip.php » pour l’implémenter dans sa page et l’exécuter.

Ainsi le fichier « index.php » n'a rôle unique d'être la porte d'entrée de votre projet. Une façon complétement transparente pour l'utilisateur de donner à chaque fichier un rôle bien spécifique qui permettra au futur developpeur que vous êtes de vous y retrouver plus facilement.

Bienvenue dans l’univers du PHP…

Univers dans lequel il vous faudra acquérir certaines connaissances de bases pour comprendre comment SPIP fonctionne et y apporter le cas échéant certaines modifications afin que votre projet soit à votre image !

Mr Vertigo

jeudi, juin 29, 2006

Introduction au langage H.T.M.L. ou comment démarrer sur de bonnes bases

Que vous décidiez de vous lancer dans un projet de site Internet dynamique via un CMS comme SPIP ou un projet de site statique via votre éditeur de texte ou un logiciel de Wysiwyg tel que Dreamweaver, vous n’échapperez à ces quatre lettres : H.T.M.L.

Et pour cause ! À ce jour, seul ce langage de balisage vous permet l’affichage de contenu sur l'ensemble des navigateurs Web présents sur le marché. Alors, mieux vaut le maîtriser et surtout en connaître ses limites afin d’être sûr de savoir ce que vous allez proposer à l’affichage.

L’ « Hypertext Markup Language », dont la première illustration concrète fut mise en ligne le 6 août 1991 par son inventeur Tim Berners-Lee, avait pour première ambition de proposer à l’affichage des contenus textuels structurés et liés entre eux via la notion de lien hypertexte.

Par la suite, les développeurs de sites Internet de la première heure, associés à des créatifs issus de l’univers du support papier, ont très vite voulu transgresser et contourner toutes les règles de ce langage pour avoir la possibilité de produire des pages Web de plus en plus esthétiques en reprenant les règles de l’Edition au sens traditionnel du terme. La notion de « Web design » est ainsi née et, de transgressions en transgressions, le langage H.T.M.L. est devenu par la même occasion le « langage fourre-tout » que l’on connaît aujourd’hui.

« Langage fourre-tout » dans lequel le contenu et les notions de mise en page se sont retrouvées tellement imbriquées qu’il était devenu impossible de les dissocier.

A titre d’exemple, le balisage créé au départ pour la création de tableaux de données fut très vite utilisé pour permettre le placement d’éléments graphiques ou de contenu textuel à des endroits précis de la page rendant ainsi la mise en page indissociable du contenu à afficher.

Mais plus grave que l’aspect « brouillon » de ces fichiers, le Web risquait de perdre de son caractère universel car, pour ne rien arranger à ce constat, des écarts de langages initiés par certains éditeurs de moteurs de rendu comme Windows avec Trident ont rendu l’affichage Web de plus en plus compliqué à gérer via l’ajout de balisages propriétaires.

Face à cette situation alarmante, le « World Wide Web Consortium », garant des différentes normes de communication Internet, a donc pris l’initiative de stopper ce mouvement et de mettre ainsi de l’ordre dans une situation ou le réseau mondial se remplissait chaque jour de millions de fichiers H.T.M.L. construit en dépit du bon sens et rendant la lecture des sites Web de plus en plus difficile pour l’internaute Lambda. Le trouble était tel que certains éditeurs de site Internet sont arrivés au stade de devoir suggérer l’utilisation de tel navigateur Web plutôt que tel autre pour la consultation de leur contenu.

Le W3C amorce le mouvement vers un Internet à l’affichage plus universel dès 1996 en initiant un nouveau langage complémentaire au H.T.M.L. et répondant au nom de « Cascading Style Sheets » (les C.S.S. pour faire court ou encore « feuilles de style » en français). Derrière ce concept c’est alors clairement la notion de séparation entre le contenu et sa mise en page qui est proposé.

Dix ans et deux versions plus tard (la version C.S.S.2 actuellement en vigueur apparaît en mai 1998) les feuilles de style ont atteint l’âge de la maturité et permettent aux développeurs Web d’aujourd’hui de séparer totalement le contenu des pages Web de leur mise en page. Ainsi le H.T.M.L. peut retrouver sa vocation de départ : proposer au navigateur Web l’affichage de contenus textuels reléguant le rôle de l’ « habillage » des pages aux C.S.S.

Mais ce rôle de simple afficheur de données textuelles est loin d'être assimilé par tous et beaucoup de développeurs Web continuent à utiliser l’H.T.M.L. comme un langage « fourre-tout ».

Il ne tient donc qu’a vous de prendre part à ce mouvement initié par le W3C qui préconise un affichage Web universel et accessible à tous par le biais d’une écriture de fichiers H.T.M.L. propre qui s’appuie sur les feuilles de Style pour la mise en page.

L’illustration parfaite de ce mouvement est, selon moi, incarnée par le projet collaboratif Zen Garden que je vous encourage à consulter avant même d’écrire la moindre ligne de code H.T.M.L. pour votre futur projet de site Web.

Mr Vertigo