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sur le Web sur les blogs de Mr Vertigo

mardi, mai 30, 2006

Squelette SPIP : comment modifier l'apparence de votre projet

Dans les notes précédentes vous avez pu suivre comment installer SPIP sur un serveur distant, en local sur votre PC ou sur votre Mac. Vous avez pu repérer le point de départ de votre projet SPIP et découvrir la notion de « squelettes ». Enfin vous avez pu entrer vos premières données à travers 2 rubriques et 2 articles.

Il est maintenant temps de prendre la main sur l’apparence de votre futur site Internet afin de créer un projet à votre image !

1ère étape : créer un dossier « squelettes » à la racine de votre site.

Comme nous l’avons vu précédemment, les « squelettes » fonctionnent en couple (un fichier « .php » + un fichier « .html »). Du coup, les fichiers « .php » passent leur temps à la recherche de leur moitié, le fichier « .html » et lorsqu’ils l’ont trouvé, il l’affiche.

De ce fait, l’apparence ainsi que les aspects fonctionnels de votre site c’est l’affaire des fichiers « .html ». Maîtriser les fichiers « .html », c’est maîtriser l’affichage de vos données sur votre futur site Internet.

D’autre part, il faut savoir que le simple fait de créer un dossier « squelettes » provoque un changement dans l’ordre des priorités de votre système SPIP. En effet, les fichiers squelettes « .php » vont maintenant chercher leur moitié, les fichiers « .html », dans ce dossier en priorité.

Ainsi, si il existe deux fichiers squelettes « .html » portant le même nom, l’un se trouvant dans le dossier « dist » et l’autre dans le dossier « squelettes », c’est celui qui se trouve dans le dossier « squelettes », que le fichier « .php » viendra chercher pour l'affichage.

2ème étape : créer un fichier « sommaire.html » dans votre dossier « squelettes » fraîchement créé.

Tentons l’expérience ! A l’aide de votre éditeur de texte favori, copiez le code source suivant :

<!DOCTYPE html PUBLIC "-//W3C//DTD XHTML 1.0 Transitional//EN" "http://www.w3.org/TR/xhtml1/DTD/xhtml1-transitional.dtd">

<html dir="#LANG_DIR" lang="#LANG">

<head>
<title>[#NOM_SITE_SPIP]</title>
<meta http-equiv="Content-Type" content="text/html; charset=#CHARSET" />
</head>
<body>
Ma page sommaire
</body>

</html>


Puis enregistrez ce fichier sous le nom de « sommaire.html ».

Mettez maintenant ce nouveau fichier dans votre dossier « squelettes » encore vide et lancez votre site SPIP dans un navigateur.

Résultat des courses : vous obtenez une page blanche sur laquelle est inscrit « Ma page Sommaire ».

Si vous supprimer du dossier « squelettes » le fichier « sommaire.html » que vous venez de créer, l'affichage initial par défaut réapparaîtra.

Vous venez de prendre le contrôle de site SPIP !

Mr Vertigo

lundi, mai 29, 2006

Intégrez vos premières données « SPIP » dans l’interface d’administration « Ecrire »

Avant de s’intéresser concrètement à l’affichage de vos données sur la partie publique de SPIP via les squelettes, il nous faut y intégrer quelques données. En effet, votre SPIP flambant neuf vous est livré nu, sans aucunes données.

Pour entrer vos premières données, rendez-vous dans votre interface d’administration SPIP à l’adresse www.monsiteSPIP.com/ecrire/. Vous y avez accès via le login et mot de passe créé lors de l’installation.

Au centre de la page d’accueil de votre interface d’administration SPIP, cliquez sur le lien « Créer une rubrique ». Puis dans le champ « Titre » inscrivez par exemple « Rubrique 1 » et dans le champ « Texte explicatif » inscrivez par exemple « Ceci est la rubrique 1 ». Enfin, validez en cliquant sur « Enregistrer ».

A la création d’une rubrique, l’interface d’administration vous redirige automatiquement à l’intérieur de celle-ci. Ainsi, pour créer une seconde rubrique, cliquez sur le lien « RACINE DU SITE » et cliquez sur l’icône « Créer une rubrique ». Puis effectuez la même opération que pour la précédente : dans le champ « Titre » inscrivez par exemple « Rubrique 2 » puis dans le « Texte explicatif » inscrivez par exemple « Ceci est la rubrique 2. Enfin, validez en cliquant sur « Enregistrer ».

Vous voilà donc en présence de deux rubriques encore vides de contenu. Ainsi vous constatez que la partie publique votre site (www.monsiteSPIP.com) est encore vide.

Cliquez sur le lien « RACINE DU SITE » et cliquer sur « Rubrique 1 ». Cinq possibilités vous sont alors proposées :

  1. « Modifier cette rubrique »
  2. « Créer une sous-rubrique »
  3. « Ecrire un nouvel article »
  4. « Ecrire une nouvelle brève »
  5. « Référencer un site »
  6. « Supprimer cette rubrique »

Afin d’afficher un premier contenu sur la partie publique de votre site, il vous faut créer soit un article soit une nouvelle brève. Pour explorer au mieux les possibilités d’affichage de SPIP, cliquez sur « Ecrire un nouvel article ».

Création d’un article :

Dans le champ « Titre » inscrivez par exemple « Titre 1 », dans le champs « Sous-titre » inscrivez par exemple « sous-titre 2 » et faite de même pour les champs « Chapeau » et « Texte » afin d’avoir du contenu à visualiser.

Dans le cadre « A l’intérieur de la rubrique », vous pouvez attribuer ce nouvel article à l’une des rubriques existantes. Laissez sélectionné « Rubrique 1 ».

Lorsque vous cliquez sur « enregistrer » vous êtes redirigé automatiquement vers une page récapitulative mais votre article n’est toujours visible sur la partie publique de votre site. Pour cela, dans le menu déroulant « Cet article est : », choisissez « publié en ligne » puis cliquez sur le bouton « Valider » qui apparaît. Cette fois c’est fait, vos premières données apparaissent sur la partie publique de votre site.

Cliquez maintenant sur « Rubrique 1 » pour créer un deuxième article dans la rubrique 1 puis créer deux autres articles dans la « Rubrique 2 ».

Ainsi, sur la partie publique de votre site vous verrez s’afficher deux rubriques (« Rubrique 1 » et « Rubrique 2 ») composées chacune de deux articles (« Titre 1 », « Titre 2 », « Titre 3 » et « Titre 4 »).

La page d’accueil de votre site (sommaire.php) affiche quant à elle au centre le titre et le début des deux derniers articles que vous avez créé (« Titre 3 » et « Titre 4 ») ainsi que le titre des deux autres articles (« Titre 1 », « Titre 2 »). Un menu à gauche affiche les liens vers les deux rubriques existantes (« Rubrique 1 » et « Rubrique 2 »).

Vous voilà prêt à manipuler l’affichage de votre contenu sur la partie publique de votre site.

Mr Vertigo

mercredi, mai 24, 2006

Premier contact avec SPIP et ses squelettes : le fichier « sommaire.php3 »

Comme bon nombre de livres, SPIP s’ouvre par le sommaire avec ce fichier clé qui se nomme « sommaire.php3 » et dont voici ci-dessous son contenu :

$fond = "sommaire";
$delais = 2 * 3600;
$flag_preserver = true;
include ("inc-public.php3");

Ces 3 lignes de code contiennent en fait les clés essentielles pour comprendre comment le système des squelettes SPIP fonctionne.

Intéressons nous tout d’abord à la ligne : « $fond = "sommaire"; »

Il faut savoir qu’avec SPIP, à chaque type de page spécifique correspond un squelette.
Le sommaire étant un type de page spécifique, un squelette lui est associé.
Mais « sommaire.php3 » n’est qu’une composante du squelette de la page type « sommaire ».
En fait, comme chez les humains, les squelettes SPIP fonctionnent en couple.
Ainsi, pour s’afficher correctement, ce fichier « .php3 » a besoin de sa moitié.

La ligne « $fond = "sommaire"; » va avoir pour première fonction fondamentale d’indiquer à ce fichier .php3 qui est sa moitié.

Puis, par le biais de la ligne « include ("inc-public.php3"); » notre première moitié de squelette va alors récupérer les informations nécessaires qui vont lui permettre de savoir 3 choses essentielles :
  1. sa moitié porte le nom de la variable « $fond »
    (« sommaire » dans le cas présent);
  2. sa moitié est le fichier dont l’extension est « .html »;
  3. sa moitié se trouve soit :
    • dans le dossier « CACHE ».
    • à la racine du site.
    • dans le dossier nommé « squelettes ».
    • Si le dossier nommé « squelettes » n’existe pas, elle se trouve alors forcement dans un dossier nommé « dist ».
Enfin la ligne « $delais = 2 * 3600; » lui dira de stocker une copie de sa moitié dans sa version « présentable » pour une durée de deux heures dans le dossier « CACHE » après l’avoir affiché.

Remarque : Je vous conseille dès à présent de fixer la variable « $delais » à « 0 » afin de neutralier la fonction de cache lors du développement de votre projet. Cela vous permettra de visualiser directement la manipulation de vos données par la fonction « recharger la page » de votre navigateur Web. Vous déterminerez un délai pour votre cache au moment de la mise en ligne définitive du projet.

La messe est dite !
A travers ces 3 lignes de code, SPIP vous permet de démarrer vos investigations afin de lever le voile sur tous ses secrets.

Ainsi, dans votre SPIP fraîchement installé, la moitié de notre « sommaire.php3 » se nomme « sommaire.html » et se trouve forcément dans… le dossier « dist ».

« dist » pour « distribution ».
Ce dossier, vous l’aurez compris dès que vous l’aurez ouvert, contient l’ensemble des fichiers « .html» utilisé pour les squelettes génériques.

Les fichiers « .php3 » des squelettes doivent, quand à eux, obligatoirement se trouver à la racine du site.

Nous allons pouvoir maintenant découvrir ce que le fichier « sommaire.html » a dans le ventre...

Mr Vertigo

Les fichiers « index.php » et « index.php3 » : votre point de départ avec SPIP

Attention : Si vous utiliser la version 1.9 de SPIP, je vous invite à consulter l'article suivant : SPIP 1.9 : Le fichiers « index.php », votre point de départ. L'article suivant concerne uniquement les version 1.8 et antérieures.

A l’installation, SPIP 1.8 c’est 1 base de données composée de 50 tables pour le contenu et 17 dossiers et 644 fichiers pour l'affichage et la présentation du contenu.

Maintenant à vous de jouer ! A vous de personnaliser le tout afin que votre futur site Web soit à votre image…

Explorons les fichiers livrés et essayons de comprendre comment tout ça fonctionne.

A la racine de votre site SPIP, c'est-à-dire le dossier dans lequel vous avez l'avez installé, vous dénombrez 64 fichiers et 6 dossiers. Parmi eux, votre point de départ, les fichiers « index.php » et « index.php3 ».

Le rôle du fichier
« index » dans un projet Web

Comme dans toute maison, il faut une porte d'entrée. Le fichier « index » est la porte d'entrée de tout site Internet.

Lorsque vous tapez l’adresse d’un site Web dans votre navigateur Web sans indiquer de nom de fichier spécifique (« www.monsite.com » ou « www.monsite.com/mon_projet_spip/ »), le serveur Web appelé recherche un fichier « index », une porte d'entrée.

La plupart des serveurs sont configurés pour chercher par défaut le fichier « index.html ». S'il ne trouve pas, il cherchera le fichier « index.htm », puis le fichier « index.php » (si il s’agit d’un serveur Apache), ainsi de suite jusqu'à qu’il finisse par trouver un fichier « index ».

Si aucun fichier « index » n’est présent, il affiche de façon abrupte l’arborescence des fichiers et dossiers présents sur le serveur. Mais la plupart du temps, les réglages de sécurité sur les serveurs sont là pour palier à ce manque et renvoyer, si aucun « index » n’est présent, une page blanche, voir un message d’erreur.

Pourquoi la présence de deux fichier « index » à l'installation de SPIP ?

SPIP à été développé et proposé dès le départ avec des fichiers .php3 faisant référence à la version 3 de PHP, version sous laquelle ce CMS est né. Mais il se trouve que certains serveurs Web actuel ne sont pas ou plus configurés pour reconnaître « index.php3 » comme fichier référent. Ainsi un fichier « index.php » a été inclus et n'a pour rôle que de vous rediriger vers le vrai point de départ du site : « index.php3 ».

Pour information, sachez qu’une version modifiée de SPIP en « .php » existe dans laquelle l’ensemble des fichiers est proposé avec l’extension « .php ». Et, d’ici peu, sachez qu'une version estampillée SPIP 1.9 devrait voir le jour avec l’abandon de l’extension « .php3 » au profit de « .php ».

Mais le plus simple pour le moment est d’utiliser la version officielle en « .php3 » car elle est compatible avec les squelettes pré programmés disponibles sur la toile. Vous pourriez avoir besoin d’y faire appel.

Intéressons nous donc à « index.php3 », la vraie porte d'entrée

Ne soyez pas timide, ouvrez le fichier index.php3 avec un éditeur de texte .

Au passage, si vous décidez d'adopter la « développeur attitude » , sachez que l'éditeur de texte deviendra très vite votre meilleur ami. Le Bloc-note de Windows Xp et TextEdit sous Mac OS X sont extrêmement basics et risque de vous décourager très vite à lire ou écrire des lignes de codes. C'est la raison pour laquelle, je vous invite à découvrir deux excellents éditeurs de texte qui, selon les types de fichier lus, mettront un peu de couleur et de structure pour la lecture de vos fichiers sources :
  1. Sumltron, éditeur de texte évolué pour Mac OS X
  2. Notepad++, éditeur de texte évolué pour Windows Xp

Vous aurez alors la surprise de voir que ce fichier ne contient qu’une seule et unique ligne de code :

php include ("sommaire.php3");

Cette ligne de code, à travers la fonction « include », a pour simple rôle d’appeler le fichier « sommaire.php3 » et d’en exécuter le contenu…

Bienvenue dans l’univers du PHP…

Univers dans lequel il vous faudra acquérir certaines connaissances de bases pour comprendre comment SPIP fonctionne et y apporter le cas échéant certaines modifications afin que votre projet soit à votre image !

Mr Vertigo

Installer SPIP en local sur MAC OS X avec MAMP

SPIP s’installe également très bien sur un serveur local sous Mac OS X. A l’instar d’EasyPHP sous Windows, il existe une solution équivalente sur Mac pour faire tourner un site Web dynamique en local sur votre machine. Une solution qui répond au nom de MAMP.

Mais avant de parler concrètement de l’installation de SPIP via MAMP.
Voici quelques notions essentielles liées à votre Mac en tant que serveur local.

Certains d’entre vous on peut-être déjà entendu l’acronyme « LAMP » qui signifie « Linux, Apache, MySQL et PHP ». Ce sont en fait les quatre piliers sur lesquels s’appuient les projets de sites dynamiques hébergés sur un serveur Linux et utilisant le PHP comme langage de programmation.

On parle ainsi de projets Internet développés en LAMP par opposition à son concurrent direct, Microsoft, qui propose le quatuor suivant : « Windows, IIS, Access et ASP ».

La différence majeure de ces deux solutions reste, sans aucun doute, le prix. En effet, toutes les licences nécessaire pour créer un site en « LAMP » sont gratuites alors que les solutions Microsoft sont payantes. Et puis certaines sociétés préféreront encore la solution Microsoft parce qu’ils ont « pignon sur rue » et offre un « service après vente »…

Revenons maintenant à notre Mac. Depuis l’avènement de la version 10 du système d’exploitation d’Apple, les Macintosh tournent sur le noyau du système d'exploitation UNIX. Le même noyau que les distributions Linux. Ainsi, au même titre que le « LAMP », on peut parler de « MAMP » qui signifie « Macintosh, Apache, MySQL et PHP », un quatuor de choc capable lui aussi de donner vie à un projet SPIP !

Si vous vous êtes déjà intéressé à la question, on vous a sûrement déjà signalé qu’un serveur Apache ainsi que le PHP étaient présents de façon native sur Mac OS X.

Pourquoi alors utiliser « MAMP » un utilitaire qui vient tout réinstaller une seconde fois ?

Pour trois raisons essentielles :
  1. ne pas avoir besoin d’aller fouiller dans le Terminal de votre Mac;
  2. les versions proposées d’Apache et de PHP sont plus récentes;
  3. il permet d’installer MySQL automatiquement alors qu’il aurait fallut l’installer manuellement sur le votre système.
Bref, une solution facile qui ne demande aucune connaissance dans le domaine de l’administration réseau !

La première opération consiste donc téléchargez MAMP et à l’installer sur votre machine.

Lorsque vous lancez « MAMP », une fenêtre de l’application s’ouvre vous informant que le Serveur Apache et le serveur MySQL sont lancés. Au même moment, une fenêtre de votre navigateur Web par défaut s’ouvre à l’adresse http://localhost:8888/MAMP/?langauge=php.

Votre serveur Web local est opérationnel !

Le bouton préférence vous permettra de faire un certain nombre de choix essentiels mais la configuration par défaut fonctionne très bien.

Sachez tout de même que vous pouvez passer du PHP4 au PHP5 (Pour SPIP le PHP4 suffit largement) ainsi que deux extensions PHP supplémentaire que vous pouvez activer ou non.

Plus important, l’onglet « Apache » permet de localiser le répertoire racine de votre serveur. Ce répertoire est localisé dans le dossier « Applications » par défaut. Je vous conseille de configurer la racine de votre serveur (racine de votre projet SPIP) sur un répertoire de votre choix plus facile d’accès.

Passons à l’installation concrète de SPIP sur votre Mac.

Pour installer SPIP sur le serveur local de votre Mac, le plus simple est de récupérer le fichier compressé SPIP-v1-9-0.zip puis de l'ouvrir sur votre machine pour en extraire le contenu.

Il suffit alors de déplacer l’ensemble des fichiers et dossiers qui se trouve maintenant dans le dossier « SPIP-v1-9-0 » vers le dossier racine de votre serveur, le dossier dont vous avez donné le chemin dans l’onglet « Apache » de MAMP.

Maintenant, ouvrez l’adresse http://localhost:8888/ecrire sur votre navigateur Web et complétez votre installation en suivant les étapes proposées pas à pas.

Lorsque vous serez à « Première étape : Votre connexion MySQL », votre « login de connexion » et votre « mot de passe de connexion » seront « root » et « root ».

Cette information vous est indiquez sur la page d’acceuil de votre serveur :
http://localhost:8888/MAMP/?langauge=php.

Pour la « Troisième étape : Choix de votre base », créez une nouvelle base de données nommée SPIP. Ce sera plus confortable à l’utilisation.

Pour les autres étapes, suivez la fin de la note « Installer SPIP sur votre compte Free : une solution libre et gratuite pour bien apprendre. »

Au bout de l’installation, vous voilà de la même façon en présence de votre interface d’administration SPIP toute neuve, toute propre.

Et à l’adresse http://localhost:8888/ vous devriez retrouver votre triste page d’accueil que SPIP vous affiche par défaut.

Vous allez maintenant pouvoir passer aux choses sérieuses.

Mr Vertigo

mardi, mai 23, 2006

Installer SPIP en local sous Windows Xp avec EasyPHP

Dans la précédente note, nous avons vu que nous pouvions installer SPIP sur un hébergement gratuit chez Free.

Si votre objectif est de construire un projet avec SPIP qui soit visible par tous via Internet, c’était le bon choix en tant que solution gratuite.

Par contre si l’objectif n’est que de vous faire la main dans un premier temps, vous pouvez installer SPIP sur votre propre ordinateur personnel et faire tourner votre projet test sans avoir besoin d'une connexion Internet permanente. Idéal si vous prenez votre ordinateur portable à la campagne pour bosser votre projet loin de votre connexion ADSL.

De plus, vous pourrez tester plus vite vos travaux sans passer par les lenteurs de votre connexion Internet ou du serveur de Free qui sont parfois pénibles.

Rien ne vous empêchera par la suite de transférer votre projet terminé sur un serveur en ligne Free ou payant.

Première opération : téléchargez la dernière version d'EasyPHP et installez là sur votre machine en exécutant le fichier easyphp1-8_setup.exe

Si vous rencontrez des problèmes au démarrage du serveur Apache qu’EasyPHP vient de vous installer, cela provient certainement d’un programme qui utilise le port 80 de votre machine, port dont il a besoin. En principe une fenêtre vous indique le programme incriminé comme Skype par exemple.

Il est également possible que le serveur Windows « Services Internet (IIS) » soit installé sur votre machine et entre en conflit avec le serveur Apache. Pour résoudre ce problème facilement, allez dans « Panneau de configuration » puis « Ajout/Suppression de programmes » et enfin « Ajouter ou supprimer des composants Windows ». Dans la liste proposée vous trouverez « Services Internet (IIS) ». Décochez-le et suivez la procédure de désinstallation en cliquant sur « suivant ». Terminez l’opération en redémarrant votre machine puis en relancant EasyPHP.

Lorsque EasyPHP est enfin lancé correctement, un « E » apparaît dans votre barre des tâches avec un petit carré rouge qui clignote. Faite un clic droit sur cette icône et ouvrez « Web Local ». Votre navigateur Web devrait s’ouvrir par défaut sur l’adresse http://127.0.0.1/ avec une page d'acceuil EasyPHP. Votre serveur Web local est opérationnel !

En faisant un clic droit sur l’icône de la barre des tâches, cliquez sur explorer. Le répertoire racine de votre serveur local devrait apparaître avec à l’intérieur un fichier « index.php » qui contient la page de présentation visible sur http://127.0.0.1/. Nous pouvons attaquer l’installation de SPIP sur votre serveur local !

Pour installer SPIP sur votre serveur Web local, le plus simple est de récupérer la derniére version SPIP compressée en .zip. Il s'agit du lien qui se trouve sur la première boîte à écureuil ! Ensuite décompressez le fichier .zip sur votre machine et transférez l’ensemble des fichiers et dossiers que vous y trouverez dans le dossier racine de votre serveur local.

Pour compléter votre installation rendez-vous maintenant sur http://127.0.0.1/ecrire et suivez les étapes pas à pas.

Lorsque vous serez à « Première étape : Votre connexion MySQL », votre « login de connexion » est « root » et laissez « mot de passe de connexion » vide.

Pour la « Troisième étape : Choix de votre base », contrairement à la note précédente, créez une nouvelle base de données nommée SPIP. Ce sera plus confortable à l’utilisation.

Pour les autres étapes, suivez la note précédente.

De la même façon, vous voilà en présence d'une interface d’administration SPIP toute neuve et toute propre.

A l’adresse http://127.0.0.1 vous devriez retrouver votre triste page d’accueil que SPIP vous affiche par défaut.

Vous allez maintenant pouvoir passer aux choses sérieuses.

Mr Vertigo

lundi, mai 22, 2006

Installer SPIP sur votre compte Free : une solution libre et gratuite pour bien apprendre

Avant toute chose, si ce n’est pas déjà le cas, je vous invite à créer un compte Free et d’activer votre compte pour les pages personnelles sans oublier d’activer en même temps votre base de données qui sera impérative pour l’installation de SPIP.

Puis, sur le navigateur Web de votre choix, vérifiez bien que votre espace personnel http://monlogin.free.fr existe. Si c’est le cas, une page blanche indiquant « Index of / » suivi d’un tableau contenant uniquement « Parent Directory » avec une flèche de retour devrait apparaître. Sinon, patience.

L’activation de votre compte pour les pages personnelles prend un jour ou deux. Prenez alors le temps de réfléchir de quoi sera fait votre projet test. Profitez-en pour regarder des projets déjà réalisés avec SPIP et prendre conscience des possibilités, notamment en terme de design. Vous vous apercevrez alors très vite que SPIP est un CMS très souple qui vous donnera toute la liberté nécessaire pour personnaliser au mieux votre projet.

Votre compte pour les pages personnelles de Free est prêt ? Il faut maintenant configurer un accès à votre espace personnel via FTP. Pour cela, n’importe quel logiciel d’accès FTP fera l’affaire. Sur PC je vous suggère FilZilla ou Total Commander. Sur Mac, Cyberduck fera très bien l’affaire.

Pour vous connecter à votre compte personnel, entrez l’adresse du serveur Free qui est ftpperso.free.fr, puis votre login Free ainsi que votre mot de passe. Vous voilà connecté au répertoire-racine encore vide qui correspond à votre espace personnel.

Il ne vous reste plus qu’à installer le moteur SPIP sur votre carosserie toute neuve. Pour cela, rien de plus simple. Téléchargez le fichier d'intallation automatique de SPIP sur votre disque dur (fichier spip_loader.php) et glissez-le dans le répertoire distant de votre espace personnel via le logiciel d’accès FTP.

Si vous ne voulez pas que votre projet SPIP apparaisse à la racine de votre espace personnel, créez un répertoire sur le serveur distant encore vide qui portera par exemple de nom de « mon_projet_spip ». Attention ! Dans les noms de fichiers et de répertoires, évitez les espaces et les accents. Un conseil : séparez les mots par un « - » ou bien un « _ » pour gagner en lisibilité.
Ainsi votre projet SPIP sera accessible via l’adresse suivante http://monlogin.free.fr/mon_projet_spip . Dans le dossier glissez/déposez le fichier « spip_loader.php3 ».

Sur votre navigateur Web, via l’adresse http://monlogin.free.fr, un lien vers le fichier « spip_loader.php » devrait apparaître. Cliquez sur ce lien et laissez vous guider. Si vous avez créé un dossier, cliquez sur le nom du dossier, le fichier « spip_loader.php » devrait apparaître. De la même façon, cliquez sur ce lien et laissez vous guider.

8 étapes simples vous attendent pour l'installation :

  • 1ère étape : « Téléchargement de SPIP »
    Cliquez sur « suivant ».
« Installation du système de publication... »

  • 2ème étape : Choix de la langue

    La langue française est sélectionnée par défaut mais rien ne vous empêche d'installer SPIP dans une autre langue. Cliquez sur « suivant ».

  • 3ème étape : Configuration de l’accès à la base de données.

    Les champs « Adresse de la base de données » et « Le login de connexion » sont déjà préremplis. Vous n'avez plus qu’à remplir « Le mot de passe de connexion » et cliquez sur « suivant ».

  • 4ème étape : Test de connexion à la base de données.

    Cliquez sur « suivant ».

  • 5ème étape : Choix de votre base.

    Vous n’avez pas le choix en fait. Free ne vous offrant qu’une base de données avec vos pages personnelles, vous êtes obligé de laisser la base de données préexistante et portant le nom de votre login coché. Cliquez sur « suivant ».

  • 6ème étape : Création des tables de la base.

    Cliquez sur « suivant ».

  • 7ème étape : Informations personnelles.

    Cette étape consiste à vous créer un accès personnel à l’interface d’administration de SPIP.
    Créez donc un pseudo, un login et un mot de passe. Le tout associé à une adresse email valide.
    Cliquez sur « suivant ».

  • 8ème étape : C’est terminé

    Cliquez sur « suivant ».
Une page vous invite maintenant à vous identifier pour un premier accès à votre interface d’administration SPIP. Entrez votre login et mot de passe que vous avez créé dans la 7ème étape.

Vous voilà en présence de votre interface d’administration SPIP toute neuve, toute propre.
Si vous ouvrez une nouvelle fenêtre de votre navigateur et entrez l’adresse de vos pages personnelles, http://monlogin.free.fr ou http://monlogin.free.fr/mon_projet_spip (suivant le choix de votre installation), vous devriez voir apparaître une page d’accueil SPIP encore bien triste qu’il va falloir rendre bien plus attractive en fonction du contenu que vous allez intégrer…

C’est à partir de là que les choses sérieuses commencent !

Mr Vertigo

jeudi, mai 18, 2006

SPIP ou le début d’un long voyage dans le pays merveilleux des CMS

Voilà ! Ca y est ! J’ai décidé de plonger dans le Système de Publication dédié à un Internet lié à la notion de Partage. Disons dans SPIP pour faire plus court !

Mais avant de vous parler de SPIP, arrêtons-nous un instant sur le concept de CMS Derrière cet acronyme de trois lettres qui signifie « Content Management System » c’est l’un des concepts fort du Web 2.0 orienté vers la notion de sites Internet collaboratifs. Et oui, l’époque du développeur Web qui travaillait seul dans son coin sans parler à personne lors des phases de création et de programmation est révolue. Le Web 2.0 à dit : « Vous travaillerez ensemble »… Et la communauté Web a répondu « Amen ! ». Alors le Web 2.0 a rétorqué : « Bien, voici donc les CMS pour vous ! ».

Les CMS ouvrent en effet la possibilité à une équipe de collaborateurs issus d’horizons différents et basés géographiquement aux quatre coins du pays, voir du globe, de pouvoir travailler ensemble sur la construction et la gestion d’un projet Internet uniquement par le biais d’un navigateur Web et d’un logiciel de connexion FTP

Constitué essentiellement d’une interface d’administration de contenu lié à des pages types appelées « squelettes », un CMS est orienté aussi bien vers la conception graphique (pages HTML liées à des CSS) que vers la création et la gestion de contenu.

Il existe une multitude de C.M.S sur le marché parmi lesquels SPIP, Mambo / Joomla!, WordPress ou encore Typo3 le dernier né des CMS. Chaque CMS est orienté plus ou moins vers des types de projets précis. Mambo/ Joomla!,est plus orienté vers des projets de portails alors que WordPress est plus orienté vers des projets de blogs.

Alors pourquoi avoir choisi SPIP ?
Deux raisons essentielles :
Me voilà donc face au trois éléments indispensables pour démarrer :
  • un navigateur Web (tous font l’affaire à ma connaissance);
  • un hébergement Web (j’ai pris un hébergement gratuit chez Free);
  • un logiciel d’accès FTP (FileZilla ou Total Commander feront l’affaire).
Il me reste plus qu’à me lancer dans l’installation…

Mr Vertigo

lundi, mai 15, 2006

Le développeur de site Internet face à son principal support : le Navigateur Web

Avant de s’engager dans la création de site Internet et de plonger ainsi dans la construction de pages Web et dans l’écriture de lignes de code, il est important de bien maîtriser le principal support sur lequel vos pages vont s’afficher.

Pour cela voilà quelques clés indispensables qui vous permettront d’appréhender le plus clairement possible la création de sites Internet et le développement Web en général :

  • Bien que le Web 2.0 tente aujourd’hui de s’affranchir de son support originel qu’est le navigateur Web pour s’attacher au contenu qu’il véhicule, il faut prendre conscience que ce logiciel reste la pièce maîtresse sur l’échiquier de la communication via Internet.

  • Le terme de « Navigateur » est inspiré du premier logiciel populaire apparut sur le marché du grand public : Netscape. En effet l’identité graphique de ce logiciel tournée autour de la navigation maritime (ses symboles étaient : le phare, le gouvernail d’un bateau ou encore les étoiles qui défilent sur un ciel crépusculaire).

  • Petit rappel historique : Le navigateur Web a été inventé au début des années 90 par Eric Bina (programmation) et Marc Andreessen (programmation et support) avec le projet « Mosaic » qui prendra plus tard le nom de « Netscape ».

  • Un navigateur Web a pour fonction centrale de lire des fichiers codés en H.T.M.L. (voir X.H.T.M.L. aujourd’hui) et de les décoder afin d’en afficher le contenu de façon visuelle.

  • On appelle « Site Internet » l’ensemble des fichiers H.T.M.L. décodé par un navigateur Web, complété par une myriade de fichiers complémentaires (images et scripts notamment) et structuré sur le disque dur d’un serveur accessible par une adresse Web de type U.R.L.

  • Les différents acteurs du marché (Windows, Apple, la Mozilla Foundation et autres développeurs indépendants) on créé et fait évoluer leur produits en tentant d’imposer leur propre moteur de rendu.

    Par conséquent, sur le marché actuel, les quatre principaux moteurs de rendu se font concurrence depuis plusieurs années :

    • Gecko qui est le moteur de rendu intégré sur la suite de la Mozilla Foundation, mais également sur Firefox, Netscape et beaucoup d’autres logiciels de navigation Web. La popularité du moteur de rendu Gecko dans la communauté des développeurs repose sur deux spécificités :

      • le code de développement du logiciel est en Open Source ;

      • le moteur de rendu respecte au plus prés les recommandations du consortium W.3.C., l’institution qui fait autorité dans le domaine du développement Web.

    • Trident qui le moteur de rendu le plus répandu dans le monde. Et pour cause, c’est celui embarqué dans Internet Explorer. Moteur de rendu propriétaire de Windows, il est décrié par beaucoup à cause de son code propriétaire qui permet des affichages peu soucieux des recommandations du W.3.C.


    • K.H.T.M.L. qui est un moteur de rendu propre au système UNIX. Embarqué au départ dans les distributions Linux via le navigateur Konqueror, il est devenu populaire depuis l'apparition de Safari, le navigateur Web propriétaire d'Apple.

    • Presto qui le moteur de rendu propriétaire et marginal du navigateur Web Opéra. Tellement marginal qu’Opéra propose d’afficher les pages Web sur son logiciel via les moteurs de rendu Gecko ou Trident !

  • La problématique d’un développeur Web digne de ce nom réside donc dans le fait de créer des sites Internet qui auront le même rendu (ou des rendus équivalents) sur les quatre moteurs cités précédemment. Certains développeurs font l’impasse sur certains moteurs de rendu en fonction de leur cible. Mais il est toujours préférable de proposer un contenu accessible de façon la plus universelle possible. Pour cela il suffit souvent de faire preuve de bon sens et de respecter les recommandations du W.3.C.

  • La nouvelle alternative au Navigateur Web pour la communication par Internet : l’agrégateur de flux RSS.

  • Si le Navigateur Web est un lecteur de fichier H.TM.L., un agrégateur de flux RSS n’est ni plus ni moins qu’un lecteur de fichier X.M.L.

    Les trois avantages majeurs de l’agrégateur de flux R.S.S. :

    • Il permet de faire un suivi automatique de l’actualisation des fichiers X.M.L. lus (principe de syndication) ;

    • Il peut proposer au téléchargement, tout type de fichiers (P.D.F., audio, vidéo ou autre) dont le chemin vers le serveur hébergeant apparaît dans le fichier X.M.L. lu ;

    • Il synthétise l’information sous forme de fil d’actualités.

  • La section « Podcasts » de l'I.T.M.S sur le logiciel iTunes d'Apple est un agrégateur de flux RSS et permet via la lecture d’un fichier XML de récupérer tout type de document multimédia en tenant compte des mises à jour du dit fichier.

  • A la différence d’une page Web codée en H.T.M.L., le flux R.S.S. codé en X.M.L. ne propose pas de mise page et la notion de « moteur de rendu » n’existe pas.

  • Les nouvelles versions de navigateurs Web, comme les nouvelles versions de logiciels de courriers électroniques, intègrent également un agrégateur de flux R.S.S.

  • L’agrégateur de flux R.S.S. finira-t-il par voler la vedette aux Navigateurs Web pour la consultation Internet ?

    Le Navigateur Web ne sera-t-il demain qu’un moyen parmi d’autre de consulter des informations circulant par l’Internet via des flux RSS ?

    L’avenir nous le dira. Mais une chose est sur : Le navigateur Web comme composant central dans l’univers de la consultation Internet à encore de jour devant lui !
Mr Vertigo