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lundi, mai 15, 2006

Le développeur de site Internet face à son principal support : le Navigateur Web

Avant de s’engager dans la création de site Internet et de plonger ainsi dans la construction de pages Web et dans l’écriture de lignes de code, il est important de bien maîtriser le principal support sur lequel vos pages vont s’afficher.

Pour cela voilà quelques clés indispensables qui vous permettront d’appréhender le plus clairement possible la création de sites Internet et le développement Web en général :

  • Bien que le Web 2.0 tente aujourd’hui de s’affranchir de son support originel qu’est le navigateur Web pour s’attacher au contenu qu’il véhicule, il faut prendre conscience que ce logiciel reste la pièce maîtresse sur l’échiquier de la communication via Internet.

  • Le terme de « Navigateur » est inspiré du premier logiciel populaire apparut sur le marché du grand public : Netscape. En effet l’identité graphique de ce logiciel tournée autour de la navigation maritime (ses symboles étaient : le phare, le gouvernail d’un bateau ou encore les étoiles qui défilent sur un ciel crépusculaire).

  • Petit rappel historique : Le navigateur Web a été inventé au début des années 90 par Eric Bina (programmation) et Marc Andreessen (programmation et support) avec le projet « Mosaic » qui prendra plus tard le nom de « Netscape ».

  • Un navigateur Web a pour fonction centrale de lire des fichiers codés en H.T.M.L. (voir X.H.T.M.L. aujourd’hui) et de les décoder afin d’en afficher le contenu de façon visuelle.

  • On appelle « Site Internet » l’ensemble des fichiers H.T.M.L. décodé par un navigateur Web, complété par une myriade de fichiers complémentaires (images et scripts notamment) et structuré sur le disque dur d’un serveur accessible par une adresse Web de type U.R.L.

  • Les différents acteurs du marché (Windows, Apple, la Mozilla Foundation et autres développeurs indépendants) on créé et fait évoluer leur produits en tentant d’imposer leur propre moteur de rendu.

    Par conséquent, sur le marché actuel, les quatre principaux moteurs de rendu se font concurrence depuis plusieurs années :

    • Gecko qui est le moteur de rendu intégré sur la suite de la Mozilla Foundation, mais également sur Firefox, Netscape et beaucoup d’autres logiciels de navigation Web. La popularité du moteur de rendu Gecko dans la communauté des développeurs repose sur deux spécificités :

      • le code de développement du logiciel est en Open Source ;

      • le moteur de rendu respecte au plus prés les recommandations du consortium W.3.C., l’institution qui fait autorité dans le domaine du développement Web.

    • Trident qui le moteur de rendu le plus répandu dans le monde. Et pour cause, c’est celui embarqué dans Internet Explorer. Moteur de rendu propriétaire de Windows, il est décrié par beaucoup à cause de son code propriétaire qui permet des affichages peu soucieux des recommandations du W.3.C.


    • K.H.T.M.L. qui est un moteur de rendu propre au système UNIX. Embarqué au départ dans les distributions Linux via le navigateur Konqueror, il est devenu populaire depuis l'apparition de Safari, le navigateur Web propriétaire d'Apple.

    • Presto qui le moteur de rendu propriétaire et marginal du navigateur Web Opéra. Tellement marginal qu’Opéra propose d’afficher les pages Web sur son logiciel via les moteurs de rendu Gecko ou Trident !

  • La problématique d’un développeur Web digne de ce nom réside donc dans le fait de créer des sites Internet qui auront le même rendu (ou des rendus équivalents) sur les quatre moteurs cités précédemment. Certains développeurs font l’impasse sur certains moteurs de rendu en fonction de leur cible. Mais il est toujours préférable de proposer un contenu accessible de façon la plus universelle possible. Pour cela il suffit souvent de faire preuve de bon sens et de respecter les recommandations du W.3.C.

  • La nouvelle alternative au Navigateur Web pour la communication par Internet : l’agrégateur de flux RSS.

  • Si le Navigateur Web est un lecteur de fichier H.TM.L., un agrégateur de flux RSS n’est ni plus ni moins qu’un lecteur de fichier X.M.L.

    Les trois avantages majeurs de l’agrégateur de flux R.S.S. :

    • Il permet de faire un suivi automatique de l’actualisation des fichiers X.M.L. lus (principe de syndication) ;

    • Il peut proposer au téléchargement, tout type de fichiers (P.D.F., audio, vidéo ou autre) dont le chemin vers le serveur hébergeant apparaît dans le fichier X.M.L. lu ;

    • Il synthétise l’information sous forme de fil d’actualités.

  • La section « Podcasts » de l'I.T.M.S sur le logiciel iTunes d'Apple est un agrégateur de flux RSS et permet via la lecture d’un fichier XML de récupérer tout type de document multimédia en tenant compte des mises à jour du dit fichier.

  • A la différence d’une page Web codée en H.T.M.L., le flux R.S.S. codé en X.M.L. ne propose pas de mise page et la notion de « moteur de rendu » n’existe pas.

  • Les nouvelles versions de navigateurs Web, comme les nouvelles versions de logiciels de courriers électroniques, intègrent également un agrégateur de flux R.S.S.

  • L’agrégateur de flux R.S.S. finira-t-il par voler la vedette aux Navigateurs Web pour la consultation Internet ?

    Le Navigateur Web ne sera-t-il demain qu’un moyen parmi d’autre de consulter des informations circulant par l’Internet via des flux RSS ?

    L’avenir nous le dira. Mais une chose est sur : Le navigateur Web comme composant central dans l’univers de la consultation Internet à encore de jour devant lui !
Mr Vertigo

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