Le Petit Cinéphile Parisien

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sur le Web sur les blogs de Mr Vertigo

La suite des aventures du Petit Cinéphile
sont maintenant à cette addresse :

http://lepetitcinephile.free.fr/
A tout de suite... Mr Vertigo

mercredi 27 décembre 2006

Pour bien finir l'année, une semaine riche en nouveautés, profitez-en !

Chères lectrices et chers lecteurs, comme vous avez pu le constater, ces deux dernières semaines je n'ai pas pu écrire les éditos hebdomadaires faute de temps. Une vie professionnelle bien chargée, les fêtes de fin d'année à préparer et il devient difficile de se consacrer à ses passions.

Ceci dit, la page http://lepetitcinephileparisien.googlepages.com reste à jour. Ainsi, je vous invite toujours à prendre connaissance de la programmation à cette adresse dès le mercredi aux alentours de 14h.

D'autant plus que pour le passage de la nouvelle année, l'actualité reste toujours riche sur ce réseau et je vous invite à prendre connaissance dès à présent des nouveautés de la semaine :


The Fountain
au Balzac
au Max Linder Panorama
à l'Escurial Panorama
au Bienvenue Montparnasse





Daratt (saison sèche)
aux Publicis Cinémas
au Cinéma des Cinéastes
au Racine Odéon






Les Petites fleurs rouges
à l'Arlequin








La Montagne sacrée
au Reflet Médicis






J'espère que tout au long de cette année 2006 vous avez aimé découvrir l'actualité cinématographique sur ce nouvel espace consacré aux cinéphiles parisiens possédant la carte « Le Pass Gaumont/Pathé/MK2 ».

En 2007, l'aventure continue avec pleins de nouveautés en perspectives.
En attendant, portez vous bien, bon réveillon et rendez-vous à l'année prochaine ici même.

Mr Vertigo

mercredi 6 décembre 2006

The Last Show, L'Iran et ses cinéastes, l'Intouchable et un conte Hollandais !

Cette semaine, dans les salles acceptant la carte « Le Pass », l'événement cinématographique se concrétise par la sortie du dernier film de Robert Altman décédé il y a tout juste 15 jours qui sonne comme une œuvre testamentaire au titre prémonitoire, « The Last Show ». Un cinéaste nous quitte , laissant néanmoins derrière lui 38 films en tant que réalisateur. Mais « la planète cinéma » ne s'arrête pas pour autant. La preuve, cette semaine, pour accompagner cette sortie majeure, on retrouve Benoît Jacquot, Jafar Panahi entouré de la jeune réalisatrice Hollandaise Mischa Kamp ainsi que de l'iranienne Sepideh Farsi. Un beau programme en perspective même si l'on peut regretter la présence de la comédie « Mauvaise foi » de Roschdy Zem qui s'annonce pourtant très rafraîchissante tout en abordant un sujet de société brûlant. Mais je suis persuadé que vous trouverez votre bonheur dans l'une des salles des réseaux Gaumont, Pathé, Mk2.

Depuis « The Delinquents » en 1957, Robert Altman aura fait un sacré bout de chemin dans le 7ème art avant de nous inviter à découvrir ce qui restera comme son dernier film, « The Last Show ». Ainsi, il est difficile ici de cerner ce cinéaste à travers l'ensemble de son œuvre qui s'avers à la fois riche et éclectique. Originaire de Kansas City dans le Missouri on retiendra surtout deux grandes périodes dans sa carrière : Les années 60-70 qui ont vu naître sa propre maison de production, « Lion's Gate Films » avec « Countdown » et atteindra son apogée en 1970 avec « M.A.S.H. » qui obtint la Palme d'or à Cannes. Puis les années 90-2000 qui, de « The Player » à « The Last Show », auront contribué à dépeindre la société américaine à travers des univers méconnus du grand public avec finesse et humour. Une dizaine de films dans lesquels Robert Altman aimait gratter le vernie de milieux aux abords trop lisses et montrer la réalité des choses au risque de faire grincer des dents. Pour ce nouvel opus, c'est avec plus de nostalgie et de compassion qu'il semble dépeindre une société américaine désuète et vieillissante. Par le biais d'un grand Show radiophonique, dont c'est le dernier enregistrement en public, une galerie de personnages issus d'un autre temps prend place. Peut-être le signe qu'il se sentait sur le départ et une façon pour lui de rendre une dernière fois hommage à un monde démodé qu'il a si bien connu. En effet, ce programme culte qui avait pour titre « A prairie home companion » était diffusé tous les samedis entre 18h et 19h depuis 1974 et avait perduré à l'image d'une certaine Amérique qui aujourd'hui tend à disparaître. Ce sujet était donc idéal pour mettre un point final à sa carrière. Alors, avant de replonger dans l'ensemble de ses films, n'hésitez pas à découvrir avec gourmandise le dernier volet d'une œuvre désormais complète. Rendez-vous soit à l'Arlequin, soit au Balzac, soit à L'Escurial panorama ou encore au Cinéma des Cinéastes.

Dans la famille Le Besco, je demande la sœur. Après « Pardonnez-moi » de Maïwenn, Isild revient au devant de la scène par le biais de Benoît Jacquot qui nous invite à découvrir « L'intouchable ». Avec comme source d'inspiration « La Croisée des destins » de George Cukor, le réalisateur française aborde le sujet des castes en Indes dont le père de l'héroïne est issu. Il semble également jouer de cette dénomination pour donner à son personnage féminin un certain charisme à l'image d'une Ava Gardner. Il faut dire que la beauté toute particulière d' Isild Le Besco nous laisse penser que le challenge est réussi. Tourné en 16 mm, le cinéaste a voulu contourner « l'effet carte postale » de l'Inde et ainsi donner à son film une couleur toute personnelle de ce champ/contre-champ entre New Delhi et Paris. Après avoir sublimé Judith Godrèche dans la « La Désenchantée » et Virginie Ledoyen dans « La Fille seule », deux comédiennes débutantes à l'époque, Benoît Jacquot se pose comme électron libre dans le paysage cinématographique français en essayant de bousculer l'écriture cinématographique avec sa propre sensibilité. Ce voyage parallèle vous attend aux Publicis Cinémas. Laissez-vous tenter.

Dans ce paysage cinématographique très riche, il y a des réalisateurs qui ne manquent jamais de faire mouche avec des œuvres indispensables pour mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. Jafar Panahi fait clairement de cette catégorie là. Après la récente sortie de « Café Transit » réalisé par son ami Kambozia Partovi, l'auteur du « Cercle » et de « Sang et or » revient donc dans les salles parisienne avec « Hors Jeu ». Habitué aux récompenses, avec ce nouvel opus, il n'y échappe pas. Cette année il emporta le Grand Prix du Jury au Festival de Berlin. Un prix supplémentaire qui le place dans son pays comme le chef de file d'un cinéma en pleine révolte. Un moyen d'expression puissant qui permet, à travers la fiction, de rendre compte de la réalité d'un pays, l'Iran, dont les autorités actuelles reflètent mal son peuple sur la scène internationale. Avec « Hors Jeu » il aborde une nouvelle fois la condition féminine dans une société verrouillée. L'histoire se base sur l'extraordinaire événement que fut la qualification de l'équipe nationale de football pour la coupe du monde lors d'un match contre l'Australie il y a huit ans. Ce jour là ce fut un grand jour pour les supporters. Malheureusement, depuis 1979, les femmes sont interdites d'entrer dans les stades. Sur la base de cette injustice toujours en vigueur, le cinéaste raconte l'histoire d'une jeune femme qui va se déguiser en garçon pour braver l'interdit… Interdit, le film l'est également en Iran et sa sortie en salle dans un pays de liberté comme la France justifie qu'on aille le découvrir. Pour cela, le Racine Odéon et le Majestic Bastille vous attendent.

On reste sur le sujet de l'Iran et ses femmes pour « Le regard » de la cinéaste Sepideh Farsi. A la différence de Jafar Panahi elle vit en France depuis 1984 et c'est d'ici qu'elle jette un regard sur son pays. Après avoir signé trois documentaires , elle se frotte à la fiction avec un premier film intitulé « Le Voyage de Maryam » sortit en 2003. Ce dernier flirtait encore avec le documentaire en racontant l'itinéraire d'une jeune femme iranienne à la recherche de son père. Ce n'est qu'en 2005, avec « Rêves de sable », qu'elle finit de prendre son envol dans l'univers de la fiction. Avec « Le regard », Sepideh Farsi jette ainsi un nouveau trait d'union entre Paris et Téhéran que je vous invite à découvrir à L'Espace Saint Michel.


A l'approche des fêtes de fin d'année, je finirai cette chronique par un conte pour enfant. Réalisé par une jeune réalisatrice Hollandaise répondant au nom de Mischa Kamp, « Le Cheval de Saint Nicolas » raconte L'histoire de Winky Wong, une petite Chinoise tout juste arrivée en Europe, dont l'imagination sans bornes l'aidera à s'intégrer. Pour écrire ce film avec l'aide de Tamara Bos, également auteur du conte qui a servit de base pour le film, elle fera de nombreuses recherches afin de capter au plus près les sensations de cet enfant fraîchement arrivé au Pays-Bas. Ce film destiné en priorité au jeune public révèle ainsi une jeune auteur intéressante qui aborde le cinéma avec un genre difficile à maîtriser. Mais son prix du meilleur scénario au festival du film d'Utrecht ainsi que celui du public au festival du film pour la jeunesse de Montréal nous laisse penser que l'essai est bel bien transformé. A découvrir à l'Elysée Lincoln ainsi qu'aux Cinéma des Cinéastes.

Quant au reste de la programmation, je vous laisse consulter la liste complète des cinémas indépendants acceptant la carte « Le Pass ».

Bonne semaine dans les salles obscures… Et n'hésitez pas à me laisser vos commentaires !

Mr Vertigo

Programmation des cinémas indépendants acceptant la carte « le Pass » - du 6 au 12 décembre 2006

L'édito de la semaine est en cours de rédaction...

Ceci dit, la programmation du 6 au 12 décembre 2006 des cinémas indépendants acceptant la carte « le Pass » est en ligne à l'adresse suivante : http://lepetitcinephileparisien.googlepages.com

Sachez également que les nouveautés suivantes sont présentes dans vos salles préférées :


Mr Vertigo