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mercredi 18 juillet 2007

Hitchcock, Oshima, De Sica et un petit nouveau ... étonnant été parisien !

Cette semaine est marquée par le réédition en copie neuve de quelques grand chef d'œuvre du 7ème Art dont on aurait tort de se priver. Du Japon d'Oshima à l'univers très British d'Hitchcock sans oublier l'Italie de De Sica, vous allez avoir du mal à résister à l'appel du pied que vous font vos salles favorites. Mais avant de nous tourner vers l'Histoire du cinéma, penchons quelques instants sur son avenir avec une nouveauté qui ne manque pas d'intérêt.

« Half Nelson » Débarque sans trop prévenir au cœur d'un été durant lequel on aime décidemment bien s'abriter dans les salles obscures. Auréolé par de nombreux prix dans divers festivals du monde entier, ce premier opus signé d'un jeune réalisateur New-yorkais répondant au nom de Ryan Fleck vient marquer les esprits. Il faut dire que ce long métrage aura eu beaucoup de difficultés à voir le jour pour des raisons économiques. Mais c'est avec son amie productrice et scénariste Anna Boden que le projet finira par se concrétiser et j'aurais envie de dire : « tant mieux ». En effet, aux dires de la presse, le résultat semble plutôt prometteur : scénario subtil, mise en scène soignée, interprétation bouleversante. Bref, tous les symptômes du film culte donnant naissance à un futur grand cinéaste semble être présents. Ainsi « Half Nelson » pourrait être à Ryan Fleck ce que « Reservoir Dogs » fut à Quentin Tarrantino ou « Sex, lies and videotape » à Steven Soderbergh. A voir de toute urgence pour se faire sa propre opinion que ce soit au Cinéma des cinéates, ou à l' Escurial Panorama.

Après avoir eu l'occasion de (re)découvrir cette année, dans le cadre d'une soirée ciné-club exceptionnelle, le film « Tabou », ce sont les racines du cinéma de Nagisa Oshima que l'on vous invite à (re)vister. « La Trilogie de la jeunesse » nous plonge ainsi dans le Japon des années 60 par le biais d'un esthétisme propre à ce cinéma et d'univers parfois très dérangeants. « Une ville d'amour et d'espoir » (Ai to kibo no machi), « Contes cruels de la jeunesse » (Seishun zankoku monogatari) ainsi que « L'enterrement du soleil » (Taiyo no hakaba) vous feront chavirer dans un monde bien loin de votre quotidien estival. De plus, sachez que cette trilogie sera suivie par la reprise en salle de deux autres films de ce maître japonais, à savoir au mois d'août « Les plaisirs de la chair » (Etsuraku) et au mois de septembre « Nuit et brouillard au Japon » (Nihon no yoru to kiri). N'hésitez pas, laissez vous envahir dès à présent par cette œuvre magistrale. Le rendez-vous est fixé au Champo !

Même si l'on a coutume de voir « traîner » les films d'Alfred Hitchcock sur les écrans des cinémas d'Art & Essai parisiens, cette semaine s'avère exceptionnelle pour tous les adeptes du maître du suspense. En effet, « Correspondant 17 » est un film rare dans les salles obscures. Sortie en 1940, la même année que le remarquable « Rebecca », il s'agit là de son deuxième film tourné aux Etats-Unis. Considéré comme un classique incontournable du film d'espionnage, vous aurez ainsi l'occasion de le (re)découvrir dans les meilleurs conditions qu'il soit puisque c'est une copie neuve qui sera projetée dans la salle rouge de la Filmothèque du Quartier Latin. Histoire de célébrer cette reprise comme il se doit, ce même cinéma, dans sa salle bleue, vous invite également à (re)plonger dans sept des plus grands films d'Alfred Hitchcock, à savoir : « Les Oiseaux », « Mais qui a tué Harry ? », « La Mort aux trousses », « L'Inconnu du Nord-Express », « La Main au collet », « Lifeboat » et « Complot de famille ».

Enfin, même si la programmation citée ci-dessus a de quoi sevrer les cinéphiles en quête de chefs d'œuvre et de découverte, sachez que le cinéma italien est également à l'honneur avec la reprise d'un grand film de Vittorio De Sica, « Le Jardin des Finzi Contini ». Une façon de mieux comprendre l'Italie fasciste de la fin des années 30 par le prisme d'un cinéaste qui sut, dans les années 70, poser un regard « néoréaliste » sur cette période noire de l'histoire de son pays. Que ce soit au Balzac, au Bienvenue Montparnasse ou encore au Saint-Germain des Prés, n'hésitez pas à plonger dans cette page d'Histoire filmée avec talent.

Décidement, être cinéphile à Paris en plein été n'est pas chose si aisée !

Mr Vertigo

1 Commentaire(s):

  • Bonjour Mr Vertigo, je reviens de mon mois passé à Paris, je suis allé faire un tour, d'ailleurs, à la cinémathèque, où j'ai vu un film de Terence Fisher !
    Personnellement, je trouve qu'une grande majorité des films d'Hitchcock ont assez mal vieilli !

    Par Tietie007, à mercredi, août 29, 2007 2:51:00 PM  

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