Le Petit Cinéphile Parisien

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mercredi 31 mai 2006

Un Certain regard au Reflet Médicis et la Quinzaine des Réalisateurs au Cinéma des Cinéastes : tout un programme parisien...

Cette semaine, dans les cinémas indépendants acceptant la carte « Le Pass », c'est toujours l'actualité Cannoise qui domine !

 L'affiche Un Certain Regard 2006

Vous pourrez découvrir l'ensemble de la section parallèle du festival de Cannes « Un Certain Regard » au Reflet Médicis. 24 films au total parmis lesquels le très attendu « Paris, je t'aime » projeté vendredi à 14h00 et samedi à 19h45. Mais également les films primés tel que « Voiture de luxe » de Wang Chao.




 L'affiche de La Quinzaine des Réalisateur 2006Quand à l'autre section paralléle, « La Quinzaine des Réalisateurs », vous pourrez découvrir la selection 2006 au Cinéma des Cinéastes avec notamment les films primés :
« Anche libero va bene » de Kim Rossi Stuar qui a obtenu le prix « Art et Essai » et « Day Night, Day Night » de Julia Loktev qui a obtenu le prix « Regard jeune ».





Côté « séances du dimanche matin », (re)découvrez « Les Chevaliers de la table ronde » de Richard Thorpe au Cinéma du Panthéon ainsi que « Les Noces funèbres » de Tim Burton et le « Van Gogh » de Maurice Pialat projetés à L'Arlequin.

Enfin mardi soir, deux incontournables à déguster sur grand écran : « Miller's crossing » des frères Coen et « Reservoir dogs » de Quentin Tarantino au Majestic Bastille.

Pour le reste, je vous laisse consulter la programmation complète des cinémas indépendants acceptant la carte « Le Pass ».

Bonne semaine dans les salles obscures… Et n’hésitez pas à me laisser vos commentaires !

Mr Vertigo

vendredi 26 mai 2006

« Le Code Da Vinci » vu au Bretagne en V.F.

Accompagné d'amis qui voulaient déguster ce bonbon acidulé « made in Hollywood » en version française, nous les avons suivi dans ce cinéma du groupe Rytmann en plein cœur du Montparnasse clignotant de tous ses feux entre enseignes lumineuses, phares de voitures et écran publicitaire géant façon « Time Square » ! Ne détestant pas de voir une intrigue se déroulant en grande partie à Paris avec des personnages pour la plus part français, j'ai suivi d'un pas léger.

 Da Vinci CodeLe cinéma Hollywoodien sait, comme nul autre, nous faire briller les yeux et nous exciter avec des « film-produits » aux recettes savamment dosées.

Ainsi, avec le « Da Vinci Code », l'intention de départ était bonne : Offrir aux milliers de lecteurs de Dan Brown ainsi qu'aux autres un spectacle à la hauteur des ambitions d'un studio comme la Columbia.

Mais le pari était difficile face à un projet dont le roman était encore dans tous les esprits et par conséquent prenait le risque de faire de l'ombre à son petit frère « Le Film ».

Le pari fut ainsi confié à Ron Howard, un cinéaste certes auréolé de succès commerciaux mais qui a tendance à traiter ses films de façon un peu trop lisse à mon goût. Bref, un choix raisonnable sans prise de risque majeur sur la forme. Et Ron Howard, égal à lui-même, n'a pas fait de miracle !

Traité de façon très linéaire, ne prenant quasiment aucune liberté face au roman décidément trop imposant pour lui, ce film manque inévitablement de « chien » ! L'intensité dramatique ne vaut que par l'histoire racontée et la mise en scène très « léchée » n'apporte rien de neuf à l'œuvre de Dan Brown. Même les effets visuels numériques extrêmement bien maîtrisés ne suffisent pas à nous faire décoller du récit.

Ainsi pour les nombreux lecteurs du roman, seul la mise en image du bouquin permettant de comparer son propre imaginaire avec celui de Ron Howard trouve réellement son intérêt. Quand à ceux qui découvrent l'histoire pour la première fois, ils trouveront les rebondissements trop téléphonés dans leur traitement et l'histoire pas assez fouillée laissant le spectateur en surface. Résultat : Voilà la copie d'un bon élève qui rend son devoir de « mise en image » en ayant fait consciencieusement son travail mais pas plus.

Pourtant cette histoire avait tous les ressorts nécessaires d'un suspense hitchcockien permettant de scotcher un spectateur durant plus de deux heures sans le laisser respirer une seconde. Même l'argument qui consiste à dire « on connaissait déjà l'histoire et son issue » ne tient pas. En effet, avez-vous déjà essayé de revoir un film d'Hitchcock dont vous connaissez la trame par cœur ? Au bout de dix minutes vous ne pouvez plus lâcher le film que vous redécouvrez alors jusqu'à son terme en vous laissant surprendre par les mêmes effets de mise en scène.

Vous l'aurez compris, ce qui fonctionne dans un film d'Hitchcock et qui ne fonctionne pas dans le « Da Vinci Code » ce n'est pas l'histoire elle-même (accessoire finalement) mais son traitement, sa mise en scène souvent lié à l'univers personnel du réalisateur. Ainsi le film qui nous est donné à voir s'apparente plus à une simple mise en image aseptisée d'un roman à succès qu'a un film à part entière.

De ce fait, l'erreur de casting ne réside pas tant dans les choix de Tom Hanks, Audrey Tautou ou Jean Reno, tous impeccable dans leur rôle respectif, mais bien dans celui du réalisateur… Qu'aurait fait un cinéaste de la trempe d'Hitchcock ? Un film qui aurait certainement pu s'affranchir du roman pour nous entraîner là où on ne s'y attendait pas…

Ainsi malgré sa présentation au festival de Cannes, « Da Vinci Code – Le film » rate la marche donnant accès à l'Histoire du cinéma !

Mr Vertigo

lundi 15 mai 2006

« A Bittersweet Life » vu au Montparnasse Bienvenue

A quelques jours du Festival de Cannes édition 2006, c’est une œuvre issue du cru 2005 qui nous est donnée à voir en ce moment dans les salles obscures. Dans ce cinéma vieillissant du groupe Rytmann à la salle trapézoïdale, le Bienvenue Montparnasse nous offre donc un billet pour la Corée du Sud avec à la clé de très belles sensations.

Sur la base d’un scénario solide, d’une mise en scène efficace et d’un jeu d’acteur étonnant, « A Bittersweet Life » sait, tout au long de son développement, rester subtile grâce à un esthétisme des gestes et mouvements propres au cinéma asiatique. Subtilités qui amèneront ce polar vers une accélération étonnante du rythme et de la violence sans qu’il y ai pour autant une véritable cassure.

La mise en place des personnages réglée par Kim Jee-Woon, réalisateur et scénariste du film, est également très réussie et donne au personnage central interprété par Byung-hun Lee, une dimension rarement atteinte dans ce type de thriller sanglant.

La lente montée en puissance de cette histoire très sombre dans laquelle la stupidité des hommes répond en écho à ce besoin d’exister à tout prix dans une hiérarchie mafieuse en permanence corrompue donne au film une force que l’on ne soupçonne pas lorsqu’on visionne la bande annonce. Ce qui crée enfin de bonnes surprises face à des films pour lesquels la bande annonce en dit souvent trop.

Voyage à la fois lointain par la distance mais si proche de nos référents par le biais de cette mondialisation qui conduit vers une ressemblance de toutes les villes du monde. Je ne peux alors chasser de mon esprit que l’année du dragon n’est pas si loin…

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vendredi 12 mai 2006

« One plus one / Sympathy for the devil » vu au « Publicis Cinémas »

Il est 18h15 lorsque je quitte le bureau. Exactement une demi heure plus tard, me voilà installé confortablement dans une salle flanquée de 500 fauteuils de cuir noir. Je suis dans la salle 1 du « Publicis Cinémas », partie indissociable du légendaire drugstore des Champs Elysées.

De légende, il en est également question dans le film que je m'apprête à visionner en projection quasi-privée (nous sommes quatre dans cette salle immense) et diffusé en image et son numérique selon le procédé DLP. Résultat : des conditions optimum pour apprécier ces images tournées voilà près de quarante ans.

Déroutant, déconcertant, hermétique mais esthétique, voilà quatre mots qui, à mon sens définissent assez bien le cinéma de Jean-Luc Godard. Cinéaste qui de films en films, passe son temps à essayer de réinventer le cinéma en tant que langage. Et « One plus one / Sympathy for the devil », le film que je m'apprête à découvrir, n'échappera pas à la règle.

Elevé au rang de protagonistes dans cette œuvre engagée daté de 1968, les noms de Mick Jagger, Keith Richards, Brian Jones, Bill Wyman et Charlie Watts défilent un par un au générique de ce « document - O.V.N.I. » qui malgré son empreinte historique semble souvent déconnecté de toute réalité temporelle.

Pourtant, de réalité, il en est question pendant l'heure et demi que dure le film. Réalité d'un Mick Jagger qui vient poser sa voix avec émotion sur la mélodie devenu depuis le classique « Sympathy for the devil ». Réalité du discours des « Black Panthers » pour qui le démon se résume en trois lettre : U.S.A !

Pour ceux qui viennent rendre visite aux jeunes « Rolling Stones » de l'époque, ce sont de superbes séquences filmées lors de l'enregistrement de l'album « Beggars Banquet » qui leur sont données à voir. L'occasion de retrouver le groupe de Rock au complet avec un Brian Jones qui semble déjà loin quelques mois avant sa disparition. Ces séquences d'une sincérité déconcertante viennent alors s'emboîter dans un discours militant qui marquera à jamais le film au fer rouge par le biais d'images et de textes plus provocateurs les uns que les autres.

Trop déroutant dirons certains face à ce document qui intellectualise le travail de ces cinq rockeurs qui paraissent à la fois si loin et si proche de nous. Godard oblige ! Avec un sujet simple l'incorrigible Jean-Luc nous livre une fois de plus sa vision tortueuse du monde.

Face à une double actualité : une ultime tournée des Rolling Stones qui passera par la France cette été et une exposition au centre Georges Pompidou consacrée à Jean-Luc Godard, ce film aurait mérité une meilleure exploitation en salle même si une édition DVD sort en parallèle !

Mr Vertigo

jeudi 11 mai 2006

Esprit d’Egypte : la Mystérieuse bloggeuse de Paname…

En regardant mes statistiques du jour, j’ai découvert que l’un ou l’une d’entre vous qui a consulté ce blog ces dernières heures venait tout droit d’Esprit d’Egypte. En allant sur cet espace personnel, j’ai alors découvert avec surprise que « Le Petit Cinéphile Parisien » figurait en bonne place dans la barre des liens consacrés aux informations sur Paris.

Parcourant ce blog à la recherche d’un contact email afin de remercier son auteur pour cette adorable attention j’ai pu explorer cet univers étonnant fait de billets hétéroclites ou l’on retrouve pêle-mêle critiques de films, poésies, billets d’humeurs et textes en tout genre ! Tous ces mots me faisait découvrir cette mystérieuse personne qui se défini dans son profil comme « assistante de rédaction » mais je n’ai pu trouver aucune trace d’adresse email pour établir le contact !

Puis au détour d’un billet intitulé « Aux bloggeurs Parisiens », je découvre le projet « Paname Ensemble » qui à pour principe d’établir, par rapport aux stations de Métro, la carte des blogs parisiens. Séduit par l’idée et le principe, me voilà inscrit sur ce plan de Paris très original...

Merci donc à toi, mystérieuse bloggeuse, pour avoir mis en lien « Le Petit Cinéphile Parisien » et pour m’avoir fait découvrir « Paname Ensemble ».

Mr Vertigo

vendredi 5 mai 2006

« Enfermés dehors » vu aux Montparnos

Passer les caisses du cinéma « Les Montparnos », c'est un peu comme remonter le temps pour se retrouver à l'époque du « cinéma de papa ». Décalé par des affiches qui annoncent des films appartenant au futur, l'escalier vous mène vers une atmosphère désuète : Moquette à fleurs, écran bordé de noir, rideau coulissant suivant le format du film et fauteuils rouges suffisamment inconfortables pour ne pas s'endormir. Dans ce cinéma de quartier au cœur du quartier des cinémas tous les ingrédients sont là pour vous rendre nostalgique . Seul petit regret : le ticket entre mes mains ne ressemble plus à celui de mon adolescence

Affiche du film Enfermés dehors C'est donc dans cette atmosphère d'un autre temps que j'ai pu « déguster » le dernier >Albert Dupontel, « Enfermés dehors ». Ce cinéaste déjanté à la créativité débordante vient une fois de plus chatouiller nos zones sensibles : fous rires, indignations, dégoûts, attendrissements, jubilations… en 1h30 de film tout y passe à un rythme infernal. Instantané de notre société actuelle traité sur le mode du burlesque, ce conte des temps modernes nous éclate à la figure comme le reflet d'un miroir que l'on n'ose plus regarder en face. D'ailleurs en parlant de « conte des temps modernes » cela ne vous fait penser à rien ? Voici un petit indice pour vous mettre sur la voie… Sacré Albert !

Mr Vertigo

jeudi 4 mai 2006

Gardez le contact avec Le petit Cinéphile Parisien

Vous possédez une carte « Le Pass Gaumont-Mk2-Pathé » et cet espace web est visiblement taillé pour vous ?

Pour rester en contact avec ces pages, vous pouvez désormais les consulter régulièrement grâce à deux adresses simples à retenir : www.lecinephile.com ou bien www.lepetitcinephileparisien.com.

Vous désirez être tenu au courant des mises à jours régulières, notamment le mercredi, jour de l'actualisation de la page des horaires des films ?

Utilisez le fil d’actualités (ou Feed RSS) à l’adresse suivante : http://mrvertigo.free.fr/cinephile.xml

Ce fil d’actualités peut également être intégré à une page de démarrage ou un lecteur RSS de votre choix telle que l’« Accueil personnalisé » de Google et vous tenir ainsi informé en temps réel des actualisations du « Petit Cinéphile Parisien ».

Enfin, vous pouvez également accéder au fil d’actualités via la page FeedBurner du « Petit Cinéphile Parisien ».

D’autres systèmes et astuces pour suivre l’actualité du « Petit Cinéphile Parisien » viendront compléter cette liste dans les semaines qui suivent… alors gardez le contact !

Mr Vertigo

mardi 2 mai 2006

« Inside man » vu au Max Linder

Arrivés cinq minutes avant le début du film alors que Paris était sous la pluie, nous sommes montés nous réfugier au balcon du Max Linder et nous nous sommes installés au centre du dernier rang. Malgré ce choix rapide et spontané, je suis intimement convaincu que nous avons pris là les meilleures places de cette salle mythique des grands boulevards parisiens ! En effet, nous nous sommes retrouvés avec un champ de vision optimum face à ce superbe écran géant. Le spectacle pouvait alors commencer.

affiche Inside ManL’obscurité faite, la bande annonce du THX vient nous rappeler que nous sommes dans une salle au son exceptionnel ! Confortablement installés dans notre fauteuil, Il n’y avait plus qu’à se laisser faire. Contre toute attente, le film démarre avec un Clive Owen crevant l’écran dans une scène qui prendra tout son sens bien plus tard dans le film. Nous voilà parti pour plus de 120 minutes de pur bonheur cinématographique orchestré par un Spike Lee très inspiré.

Dès le démarrage du film, on ne peut s’empêcher de penser à l’excellent film de Sydney Lumet, « Un après-midi de chien » tourné en 1975. Mais petit à petit, Spike Lee impose sa griffe dans cet exercice de style en développant son histoire tout en finesse dans une mise en scène très créative appuyée par un montage étonnant d’efficacité et servit par une distribution éspoutouflante !

Ne renonçant ni à ses propos engagés face aux problèmes de cette Amérique communautariste ni à cette vision d’un New York « post 11 septembre » déjà évoqué dans la « 25ème heure », Spike Lee nous livre ici un vrai divertissement intelligent et sans concession.

Il y a, chaque année, quelques rares séances de cinéma pour lesquels tous les ingrédients sont là pour vous faire littéralement « décoller ». « Inside Man » vu au Max Linder fait incontestablement partie de ces séances là !

Mr Vertigo