Et la musique dans tout ça…
Le podcasting français est-il trop bavard ?
Je vous le concède aisément.
Il faut dire que pour trouver une alternative au verbe le podcasteur se retrouve face à un choix très simple : créer ses propres sons, voire sa propre musique, ou diffuser tout simplement la musique ou les sons des autres.
Créer des bandes sons originales faites d'ambiances sonores issues du quotidien de chacun ou créer sa propre musique dépasse souvent les compétences du podcasteur lambda.
Quand à l'alternative d'utiliser les sons et musiques des autres, un problème économique majeur rentre en ligne de compte. Et oui, qui dit « musique », dit « droits d'auteur ». Or, les podcasteurs indépendants n'ont pas forcement les moyens de se payer la SACEM.
Heureusement, et pour le bonheur de tous que l'on soit podcasteurs ou podauditeurs, une alternative répondant au nom de « Creative Commons » a fait son apparition voilà quelques mois déjà. Elle donne en effet la possibilité aux artistes « non labellisés » de se faire connaître en autorisant la diffusion de leur musique ou de leur sons gratuitement. Et ce, sous certaines conditions et restrictions que l'auteur peut choisir lui-même.
Ainsi, à la recherche de contenu pour donner une couleur musicale ou sonore à leur podcast, certains podcasteurs se sont naturellement infiltrés dans la brèche suivis de très près par une nouvelle vague de créateurs de contenu proposant des émissions ciblées sur le thème de la musique… libre de droits.
Dans ce contexte est donc apparu le « podcast musical » que l'on peut clairement décliner en deux catégories de programmes :
- Les programmes exclusivement musicaux sous forme de playlists.
- Les magazines musicaux.
Se définissant comme des contrats gratuit et flexible de droits d'auteur, les « Creative commons » ont permis l'essor de portails Internet autour de la musique libre de droit tel que « Jamando », « musique-libre.org » ou « podsafe music network ».
Véritables « réservoirs à musique gratuite » dans lesquels les podcasteurs viennent puiser leur contenu, un nouveau réseau de diffusion à vu ainsi le jour.
Pour ne pas rester en reste, ces portails se sont mis à proposer eux-mêmes leur propre contenu proposant ainsi des podcasts qui ne sont en fait que des « playlists » titres référencés.
Dans le même esprit, de nouveaux podcasteur ont amplifié de leur côté le phénomène en proposant des « magazines musicaux ».
Face à la richesse croissante de ce nouveau type de contenu, ce réseau de diffusion s'amplifie de semaine en semaine au risque de noyer le podauditeur :
Aller fouiller dans ces portails Internet comme on pouvait plonger, à l'époque, dans les bacs du disquaire du coin pour trouver, parmi les centaines de titres référencés, la perle rare, pourrait plaire à certains. Mais se laisser guider par des passionnées de musiques qui sauront dénicher pour vous le meilleur de la musique libre de droits en fonction de votre sensibilité, voilà une alternative beaucoup plus pertinente.
J'ai effectivement été séduit par cette dernière alternative. Sûrement par manque de temps et de patience au départ mais très vite pour une autre raison simple : il y a dans le principe de ces nouveaux magazines musicaux une idée de partage et de rencontre en fonction des goûts de chacun qui n'existait plus depuis que les disquaires traditionnels ont disparu de nos villes.
Retrouvant ainsi le vieux concept du disquaire qui vous aide à sélectionner la musique que vous avez envie d'écouter, trois podcasts qui prennent la forme de ces magazines musicaux ont pris naturellement leur place sur mon iPod.
Répondant aux noms de « meltingpod », « Bazoocast » ou « Sanguine », c'est ce plaisir de me laisser guider dans des univers musicaux singuliers que je retrouve aujourd'hui.
Alors Annie, Henry et Gilles merci pour ces podcasts qui nous font partager votre univers musical loin des sentiers de la musique labellisée mais non sans talent…
Je suis intimement convaincu que face à cette explosion de la musique libre de droits et des podcasts qui lui fait écho, ce nouvel eldorado pour les artistes talentueux en manque de reconnaissance trouve enfin une audience qui demain aura les moyens de bousculer le marché de la musique labellisée qui répond aux règles d'un circuit plus classique mais de plus en plus remis en cause…
Mr Vertigo
Je vous le concède aisément.
Il faut dire que pour trouver une alternative au verbe le podcasteur se retrouve face à un choix très simple : créer ses propres sons, voire sa propre musique, ou diffuser tout simplement la musique ou les sons des autres.
Créer des bandes sons originales faites d'ambiances sonores issues du quotidien de chacun ou créer sa propre musique dépasse souvent les compétences du podcasteur lambda.
Quand à l'alternative d'utiliser les sons et musiques des autres, un problème économique majeur rentre en ligne de compte. Et oui, qui dit « musique », dit « droits d'auteur ». Or, les podcasteurs indépendants n'ont pas forcement les moyens de se payer la SACEM.
Heureusement, et pour le bonheur de tous que l'on soit podcasteurs ou podauditeurs, une alternative répondant au nom de « Creative Commons » a fait son apparition voilà quelques mois déjà. Elle donne en effet la possibilité aux artistes « non labellisés » de se faire connaître en autorisant la diffusion de leur musique ou de leur sons gratuitement. Et ce, sous certaines conditions et restrictions que l'auteur peut choisir lui-même.
Ainsi, à la recherche de contenu pour donner une couleur musicale ou sonore à leur podcast, certains podcasteurs se sont naturellement infiltrés dans la brèche suivis de très près par une nouvelle vague de créateurs de contenu proposant des émissions ciblées sur le thème de la musique… libre de droits.
Dans ce contexte est donc apparu le « podcast musical » que l'on peut clairement décliner en deux catégories de programmes :
- Les programmes exclusivement musicaux sous forme de playlists.
- Les magazines musicaux.
Se définissant comme des contrats gratuit et flexible de droits d'auteur, les « Creative commons » ont permis l'essor de portails Internet autour de la musique libre de droit tel que « Jamando », « musique-libre.org » ou « podsafe music network ».
Véritables « réservoirs à musique gratuite » dans lesquels les podcasteurs viennent puiser leur contenu, un nouveau réseau de diffusion à vu ainsi le jour.
Pour ne pas rester en reste, ces portails se sont mis à proposer eux-mêmes leur propre contenu proposant ainsi des podcasts qui ne sont en fait que des « playlists » titres référencés.
Dans le même esprit, de nouveaux podcasteur ont amplifié de leur côté le phénomène en proposant des « magazines musicaux ».
Face à la richesse croissante de ce nouveau type de contenu, ce réseau de diffusion s'amplifie de semaine en semaine au risque de noyer le podauditeur :
Aller fouiller dans ces portails Internet comme on pouvait plonger, à l'époque, dans les bacs du disquaire du coin pour trouver, parmi les centaines de titres référencés, la perle rare, pourrait plaire à certains. Mais se laisser guider par des passionnées de musiques qui sauront dénicher pour vous le meilleur de la musique libre de droits en fonction de votre sensibilité, voilà une alternative beaucoup plus pertinente.
J'ai effectivement été séduit par cette dernière alternative. Sûrement par manque de temps et de patience au départ mais très vite pour une autre raison simple : il y a dans le principe de ces nouveaux magazines musicaux une idée de partage et de rencontre en fonction des goûts de chacun qui n'existait plus depuis que les disquaires traditionnels ont disparu de nos villes.
Retrouvant ainsi le vieux concept du disquaire qui vous aide à sélectionner la musique que vous avez envie d'écouter, trois podcasts qui prennent la forme de ces magazines musicaux ont pris naturellement leur place sur mon iPod.
Répondant aux noms de « meltingpod », « Bazoocast » ou « Sanguine », c'est ce plaisir de me laisser guider dans des univers musicaux singuliers que je retrouve aujourd'hui.
Alors Annie, Henry et Gilles merci pour ces podcasts qui nous font partager votre univers musical loin des sentiers de la musique labellisée mais non sans talent…
Je suis intimement convaincu que face à cette explosion de la musique libre de droits et des podcasts qui lui fait écho, ce nouvel eldorado pour les artistes talentueux en manque de reconnaissance trouve enfin une audience qui demain aura les moyens de bousculer le marché de la musique labellisée qui répond aux règles d'un circuit plus classique mais de plus en plus remis en cause…
Mr Vertigo
3 Commentaire(s):
Merci à toi Podauditeur de rendre hommage à tous ces gens passionnés qui savent nous parler de musique.
Et merci à tous les artistes que nous aimons et qui ont besoin des podcasteurs pour faire le relais de leur talent.
Vive les podcasts musicaux !
By Saskia, at 00:20
J'aime bien l'analogie avec les disquaires, Vertigo.
Il faut souligner effectivement que les portails de musique libre français ont fait le choix de ne pas "filtrer" par une direction artistique les morceaux qu'ils accueillent, au contraire de sites américains comme opsound ou magnatune, qui non contents d'héberger de la musique libre, sélectionnent ce qui leur parait être bon ou pas bon.
L'exigence de qualité, ou le regard critique sur un morceau ne doit pas disparaitre avec la gratuité du morceau. Ce n'est pas parce qu'on t'offre un biscuit qu'il doit être indigeste...C'est un enjeu que le monde de la musique libre doit bien intégrer pour avoir de beaux jours devant lui. Merci pour l'article.
By Bazoocast, at 13:31
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